vendredi 19 avril 2024

Zagreb et la Croatie « simplissime » avec le guide hachette !

Zagreb et la Croatie « simplissime » avec le guide hachette !

Le théâtre de Zagreb en Croatie. ©jal

Au moins deux fois millénaire, Zagreb a changé de nom et souvent de nationalité dans sa longue histoire. La grand-mère de notre guide, née en 1910, a été citoyenne de 7 pays différents pendant sa vie ! Indépendante depuis 1991, membre de l’UE depuis quelques mois, la République de Croatie (Republika Hrvatska ) affiche désormais ses racines et ses couleurs à la face du monde avec charme, chaleur et bonne humeur. Découvrons-la avec le Guide Simplissime Croatie édité par Hachette.

Les places et LA place

Qu’importe d’où l’on vient, la place Ban Jelačić, rendez-vous incontournable de la vielle ville basse, sera sur notre chemin. Les premiers frémissements de vie s’entendront sur la place. Les derniers aussi. Facilement reconnaissable avec ses façades colorées de style Sécession, la statue équestre de Ban Jelačić, acteur abolitionniste du servage en  Croatie et la fontaine Mandusevac, LA place est le repère principal et une sorte de kilomètre zéro. L’origine de Zagreb en quelque sorte. LA place sert de point de ralliement aux manifestations culturelles, aux rassemblements, à tous les rendez-vous.
Détail amusant : en fonction de l’âge et des activités, le lieu de rendez-vous change sur la place. Les intellos et les artistes sont près des Kavanas, des cafés très prisés. Les plus jeunes s’agrègent aux pieds de Jelačić. Les plus âgés s’installent sur le bas de la place. C’est inscrit dans les us et coutumes des Zagrebois. Le temps passe… leurs places sur LA place aussi !
Autre attraction de LA place : le ballet incessant des tramways et de la foule. Il y a de quoi scruter pendant des heures cette espèce de corrida entre la foule et les bêtes de métal. Chacune frôlant l’autre, jouant au jeu « je te fonce dessus » et réciproquement. De quoi s’adonner au second passe-temps favori, après le foot, 100% zagrebois et partagé par toutes les générations consistant à boire un café, regarder les gens passer, commenter en bien ou en mal (le zagrebois est moqueur) et refaire le monde !
Pendant l’Avent de Noël, en hiver, au printemps, en été, en automne, il se passe toujours quelque chose sur LA place. S’y dressent patinoires, structures temporaires pour accueillir les marchés, grand écran, chaises pour les concerts gratuits… Bref, ça n’arrête jamais et cette agitation est l’un des charmes très agréables de la ville.

Un peu d’histoire

Les Croates des origines sont issus de sept tribus, gouvernées par des Ducs. En 925, l’unification de ces tribus conduit à la création du premier royaume indépendant de Croatie. En 1102, le royaume s’unit avec les Hongrois pour lutter contre des ennemis communs. En 1526, le dernier roi hongrois croate décède laissant une porte entrouverte aux Hassbourgs qui s’infiltrent et offrent de financer la guerre contre les Ottpomans, régulièrement aux portes des territoires.
En 1848, naît l’Empire austro-hongrois. Il perdure jusqu’en 1918 et périclite pour les raisons que l’on sait. La même année, Slovènes, Croates, Serbes Bosnie Herzégovine, Monténegro, Macédonie signent leur union. Désormais, Zagreb est au cœur du royaume Yougoslave (littéralement « royaume des salves du sud »).
Dès le début de la seconde guerre mondiale, le régime nazi prend le gouvernement en main, faisant naître l’un des plus fervents régimes anti-fascistes, tenu de main de maître par Tito. Pourtant communiste, il dira non à Staline en 1950 et la Croatie sera l’une des têtes de pont des pays non alignés. De fait, pendant toute la période où l’URSS imposa son régime en Europe de l’Est, les Croates ont toujours eu des passeports, des propriétés privées, le droit de voyager…
Pour la petite histoire, à l’époque, les jeans Levis étaient fabriqués à quelques kilomètres de Zagreb. Pour pouvoir les acheter, les Croates devaient aller en Italie.
En 1991, La Croatie et la Slovénie imposent leur indépendance. Elle sera reconnue à l’international seulement en juillet 1992 et pas reconnu par la Yougoslavie. Entre 1992 et 1995, se joue une guerre extrêmement meurtrière entre les Serbes et les Croates, principalement à Dubrovnic. Zagreb sera touchée plus modestement. C’est seulement en 1998, que la définition du territoire croate est entérinée. Le 1er juillet, la Croatie entre dans l’Union Européenne sans toutefois changer son système monétaire. Ce petit pays est à 92% catholique, 2% musulman, 2% orthodoxe. La communauté juive n’atteint pas les 200 personnes.

 

La ville haute de Zagreb accessible par un amusant funiculaire.©jal

La ville haute

On y accède par le funiculaire ou par la rue piétonne la plus fréquentée de la ville derrière la place. Bordée de boutiques, de restaurants, de bars, elle est pleine d’une foule compacte. À son sommet, trône Saint-Stéphane, une belle cathédrale blanche située au cœur du quartier Kaptol. Sa construction démarre en 1093, puis partiellement détruite en 1242 par les Tatars et les Mongols, elle gravement endommagée par un violent tremblement de terre en 1880. La nef centrale et le clocher, en ruines, furent reconstruits par l’architecte autrichien Hermann Bollé. Il ajouta deux flèches encadrant la façade, devenue depuis l’un des repères urbains les plus représentatifs de la capitale croate.
À la belle saison, ou le soir quand toute la ville est illuminée, profitez d’une belle balade sur la Promenade Strossmayer, à côté du funiculaire. Elle offre le plus beau point de vue sur les toits de la ville. Poursuivez une montée de quelques marches pour entrer dans la Tour Lotrscak. À midi, bouchez-vous les oreilles car le canon Gric tire sa salve quotidienne ! Un rappel de la victoire contre les Ottomans.
Kamenita vrata est l’entée principale de la ville haute. Cette ruelle minuscule est un étrange lieu de culte dédié à la Vierge depuis l’incendie ravageur de 1731 qui, miraculeusement, épargna une peinture. On l’admire au travers d’une imposante grille métallique. Rester quelques minutes en observation, vous en apprendra beaucoup sur la ferveur des personnes venues se recueillir dans cette atmosphère étonnante.

Kavana…  parlons cafés

Il est, – sur LA place -, une institution fréquentée par tout ce que la ville compte de « stars ». Un show de tenues affriolantes en été, de manteaux de fourrure en hiver, se tient au Malakavana, le Café de la Ville. Entièrement rénové, l’établissement sert toutes sortes de cafés, thés et chocolats chauds. Après plus d’un an de travaux, il a rouvert fin 2013, pour le plus grand bonheur des Zagrebois privés de la terrasse la plus courue de la ville. Bref, the place to be. Facile à trouver, à droite toute !
Si le star système local ne vous passionne pas, descendez (face à la statue équestre) la rues des cafés entre la place et la place des fleurs. Ce quartier piéton, tout proche d’une jolie petite église orthodoxe, fait le plein de bars, de restaurants et de boutiques. Autour de cette placette sont implantés, face à face, le plus vieux et le plus récent centre commercial. De quoi faire le grand écart entre les générations architecturales de ces temples de la consommation !

Dress-code : les inventeurs de la cravate aiment le design

On raconte que les Hussards croates du XVIIe siècle portaient une écharpe blanche qu’ils s’appliquaient à nouer pour être élégants… la tradition de la cravate (déformation de cro-ate) était née. De ce goût du bien paraître, les Croates actuels tirent toujours un dress-code quasi institutionnel : on s’habille pour aller se promener, déjeuner, sortir au spectacle ! De fait, les designers, muselés par des années de communiste s’en donnent à cœur joie. Certaines boutiques sont incontournables. Pas facile à trouver tout seul, Prostor, l’antre des créateurs croates mérite une visite que vous ne regretterez pas (www.prostorshop.com). Lega-lega, où des briques de lait servent de packaging aux seuls et uniques t-shirt tagués qui font fureur auprès des jeunes. (http://lega-lega.com). Belles fringues chez Xenia Desing (www.xenia-design.hr). Très en vogue vêtements orignaux chez I-gle (http://i-gle.com). Belles pièces en cuir dans la micro boutique de Roba (www.roba.com.hr).  Parfait pour rapporter un souvenir de Croatie, Modus, temple du design (www.modusdesginshop.hr). Bijoux fantaisie exclusivement croates chez Oblak (www.nakit-ovali.hr) et Lapidarium (10, Radiceva à Zagreb).
Envie de rentrer avec un vestige du communisme aux pieds ? C’est possible avec les Startas, sorte de Converse de l’Est qui firent fureur pendant les années soviétiques. Tombées en désuétude et relookées de couleurs, on s’arrache ces chaussures entre 150 et 250 kunas. (http://borovo.hr).  Autre emblème à rapporter, le cœur de Zagreb. Vous le verrez partout. Autrefois biscuit, aujourd’hui objet de décoration, petit ou gros, ce cœur rouge décoré d’inscriptions écrites avec du sucre blanc, sert à déclarer sa flamme, à faire passer des messages. N’hésitez pas à dire je t’aime à votre dulcinée !

Les marches ? Un fondamental de la culture croate. ©jal

Les marchés, fondement de la culture zagreboise

Autre habitude locale : les marchés. Ils sont présents partout. La ville en compte seize, ouverts tous les jours ! Il est dans les habitudes zagreboises d’acheter des produits frais au quotidien. Cependant, le samedi matin est consacré aux courses alimentaires importantes. Celles du week-end : on fait la fête, on organise des barbecues dans les parcs, on se ravitaille.
Le plus central, le plus grand, le plus facilement identifiable avec ses grands parasols rouges est le marché Dolac (il donne sur la place, ceci vous étonne ?) Ce lieu typique et pittoresque, ouvert tous les jours, est animé par des producteurs-vendeurs descendus de leurs fermes à 40 km autour de Zagreb avec leurs produits… un gage de qualité perceptible dans la saveur naturellement bio (ils ne sont pas encore envahis par les industries chimiques) des victuailles et une bonne nouvelle pour les gourmands. Sous la partie aérienne, se tient le marché aux poissons et aux viandes, descendez donc les marches pour découvrir un autre univers visuel et olfactif. En haut, en bas, vous serez séduits par la variété étonnante de la production locale et les prix.
La Croatie compte de nombreux producteurs de fromages de brebis. Il faut goûter l’Otok Krk. Fabriqué au lait salé, vendu uniquement sur l’île de Krk, au nord de l’Adriatique, qui donne lui donne son mon et pendant les marchés de Noël, il coûte environ 170 Kuna le kilo.
Pays éleveur de porcs de qualité, la Croatie produit une excellente viande et une charcuterie fine, influencée par l’Italie et les coutumes méditerranéennes et l’Allemagne et les usages de l’Est. Cru ou cuit, fumé ou non, il faut déguster quelques merveilles gastronomiques comme ce jambon séché au vent de Büra (la Bora) un vent catabatique violent. Le Kulen, un gros « Jésus », un genre de chorizo de bord de mer, très épicé. Les vins rouges Plavac Mili, Postup, Babie. Le Teran de l’île d’Istrie. Les vins blancs Zlatand de l’île de Krk, le Posip. Celui d’Istrie : le Malvalija. À consommer avec modération mais ça vous le savez déjà. Quant aux produits de la mer, ils sont prisés. Surtout les fameuses Crevettes du golfe du Kvarner, une région de criques et de mer.

Manger à Zagreb

Outre le Kavana Restoran Muzej, l’excellent restaurant sis sous le musée des Arts Décoratifs où se dégustent des spécialités locales comme le Zapeceni Zagorski Strukli, le house made gnocchi in truffle, on mangera une excellente viande de porc ou de bœuf élevée à moins de 100 km de Zagreb. Les restaurants sont nombreux à Zagreb. Il est facile et tentant de tous les essayer. Attention, les portions sont gargantuesques !
Le Vinodol, au fond d’une galerie propose deux salles, une fumeur (vraiment il faut aimer fumer) et une non fumeur (ouf !) dans une sorte de cave voûtée toute en briques roses où une décoration contemporaine décline les gris et les blanc. On y mange une excellent soupe de bolets dans un pain surprise, une salade d’octopus et la spécialité de la maison, l’Odrezak, une tranche de veau fourrée aux épinards  et au parmesan. Très copieux ! Le tout pour environ 20 euros.
Dans la ville haute, le Cuvée vient d’ouvrir. Facile à repérer après une enseigne en forme de grosse tomate rouge, on sert des plats de qualité et du vin au verre. L’accueil en anglais est sympathique. Pâtes aux truffes, tartare de bœuf, filet mignon mais aussi poisson. La soupe de poissons et le saumon en papillote avec légumes, pommes de terre et thym sont parmi les meilleurs que j’ai dégustés.
L’incontournable Stari Fijaker (Le Fiacre) ! On entre dans un monde croate d’une autre époque : salle basse de plafond, nappes tissées rouge avec le cœur de Zagreb, l’accueil est particulièrement aimable même avec trois mots d’anglais. La maison ne sert que des produits croates de tradition ! C’est donc L’adresse pour découvrir, déguster et choisir ce que vous rapporterez. À titre d’exemple… Charcuterie : Slavonski Kulen et Seka, une traditionnelle spicy papika saucsse de Slavonie. Un jambon type « Procuitto venu de Dalmatie. Une soupe de bœuf avec des noodles faits maison. Un plat de choux et de viande hachée de porc cuit à l’étouffée dans une feuille de chou blanc : le Sarma.

Bref, on ne meurt pas de faim à Zagreb. Sans parler des desserts et des multiples salons de thés où l’on sert un excellent chocolat chaud et des pâtisseries à tendance « viennoises ». Quand tout semble fermé dans la ville, il restera toujours une guitoune, un foodtruck pour acheter le hot-dog local : le Ko Basice. Présenté en plusieurs variantes, saucisse de Frankfurt, porc, bœuf, épices et paprika ou encore avec du fromage, c’est une institution gourmande à laquelle se livrent les affamés locaux (de 15 à 25 kunas).

Faire comme les Zagrebois

Le samedi est consacré au marché. Pas de shopping le samedi après-midi ( attention, les boutiques ferment tôt, à15 H) ce temps est consacré à la détente entre amis et avec la famille. Ce rendez-vous hebdomadaire est un art de vivre. À tel point qu’il porte un nom : Spica. On se promène dans les rues du centre-ville, sur le fer-à-cheval vert (voir une carte de la ville), on visite des musées, des galeries et on prend un… café ! Le Zagrebois reçoit peu chez lui, il préfère aller dans les restaurants.

Dimanche matin, une visite s’impose aux Puces de Hrelic. Cet amoncellement de vestiges du passé cache forcément des pépites et l’on se plait à arpenter les allées forts fréquentées (prendre le bus 295 depuis la gare routière).
Plus près, accessible en tramway, le marché Britanski, aisément reconnaissable avec ses parasols rouges, est l’un des spots de la ville le dimanche matin. On y chine, on y papote, on s’y balade et l’on trouve quelques merveilles venues d’une autre époque.

A Zagreb en Croatie les murs parlent… ©jal

Encore un peu de temps ?

Offrez-vous une balade en tramway. La ligne 6 (Sopot-Crnomerec) de bout en bout par exemple. Vous y ferez non seulement un voyage dans l’espace mais aussi dans le temps car à peine sorti des murs de la vieille ville, vous serez projeté dans l’ambiance soviétique des années 60-70. Au retour, un peu de Street Art à découvrir du côté de la gare routière – descendez donc du tram à cet endroit – pour revenir tranquillement à pied en longeant les belles allées vertes du Fer-à-cheval de verdure, passer devant la façade jaune de l’Opéra, admirer « Les sources de vies », les statues d’Ivan Mestrovic, le « Rodin » croate.

En résumé, Zagreb est sans aucun doute le plus simple moyen de faire connaissance avec la Croatie. Bien sûr trois jours n’y suffisent pas. Il faudra revenir… évidemment ! Judith Lossmann


INFORMATIONS PRATIQUES

 

AVANT DE PARTIR :

Acheter, feuilleter et annoter le Guide Simplissime Croatie, Éd. Hachette, ISBN : 9782017021476, 9,95€ – Parution le 15 mai

« Zagreb l’essentiel » d’Emmanuelle Bluman aux éditions nomades, qui nous a bien rendu service. www.editionsnomades.com

OFFICE DU TOURISME CROATE EN FRANCE
37 rue des Mathurins – 75008 Paris – Tél. +33(0)1 45 00 99 55 – www.croatie.hr

Y ALLER : 

La Compagnie aérienne nationale Air Croatia assure les vols quotidiens Paris/Zagreb à partir de 157 € (hors promotion et trafic intense) – www.croatiaairlines.com/fr – Un bémol : renseignez-vous sur le nombres de rangs de l’avion. Question de rentabilité certes, mais sur notre vol aller nous étions tellement serrés que le plateau-repas tenait à peine dans l’espace avec le siège devant. Heureusement, le vol dure 2H !

TAXIS & TRANSFERTS

Transfert aéroport-hôtel-aéroport : Assurés par la jeune compagnie CNTB pour quelques euros, les transferts sont efficaces, ponctuels. On parle anglais. Certains chauffeurs parlent même français. Infos : josibenajun@gmail.com

GUIDE

Ms Hela Markanovic tél. +385915325072
Ms Martina Cernogoraz – Tél. +385 9 8451 315 –

PREMIÈRE ADRESSE SUR PLACE :

Office du Tourisme de Zagreb : sur LA place à droite – 5 Kaptol, Zagreb – www.zagreb-touristinfo.heinfo@zagreb-touristinfo.hr – Prendre le Pas à Pas Zagreb, en français, très bien documenté et pratique.

DORMIR À ZAGREB

Un nouvel Hôtel inauguré en décembre 2018 dans un bâtiment historique. Amadria Park Hotel Capital – www.amadripark.com/hotel/amadira-park-hotel-capital-zagreg-heritage-hotel

Palace Hôtel Zagreb : Trg Josipa Jurja Strossmayera 10 –  Zagreb – Tél. +385 1 4899 600 – www.palace.hr/en/
Cet ancien RDV de la Nomenklatura Communiste (que l’on image aisément bardé de micros) est situé en plein centre de la ville, face à la promenade verte en forme de U où, pendant l’été et lors de l’Avent, des concerts et un village de Noël attirent des foules. L’hôtel de confort 4* (un palace selon les codes croates) a été rénové dans le style Empire et meublé avec une décoration bourgeoise confortable mais sans grand d’intérêt. Bémol : l’isolation des chambres laisse à désirer, on entend ce qu’il se passe chez les « voisins ». Ni bouilloire, ni miroir grossissant… pas tout a fait un palace !

MANGER À ZAGREB

Restaurant Apetit City restaurant & Bar – www.apetit.hr/index.php?lang=EN
Malibar Zagreb – www.malibar-zagreb
Restaurant Cuvée : Tkalciceva 65 | Zagreb – Tél. +385 (0)1 4880 228 – http://restaurant-cuvee.hr/
Restaurant Stari Fijaker (Le Fiacre)… Mesnička ulica 6, Zagreb – Tél. +385 1 4833 829 – www.starifijaker.hr
Restaurant Vinodol : Ulica Nikole Tesle 10, Zagreb – Tél. +385 1 4811 427 – www.vinodol-zg.hr
Marché aux Puces de Hrelic – Sajmisna cesta 8, Jakuslevac.
Marché Britanski, près de la rue Ilica.  Prendre le tram sur la place, ligne 6, descendre à la 3ème station.

ACTIVITÉS À ZAGREG

Le Musée des illusions – www.muzejiluzija.com – Tél. +385 1 7999 609
Amusant à faire ce musée présente les « illusions » dernier cri, issues des dernières trouvailles en optique notamment.

Le Musée des cœurs brisés – Musée des Cœurs Brisés : Ćirilometodska 2, Zagreb – Tel. +385 1 4851021 – www.brokenships.com
Comme le chantaient les Rita Mitsouko, « les histoires d’amour finissent mal en général ». C’est exactement de ce concept qu’est né le Musée des Cœurs Brisés en 2010. Niché dans la ville haute, on y arrive soit à pied (pour les courageux) soit en funiculaire (pour les autres). Dans une enfilade de salles basses de plafond, sont exposés des objets offerts par d’illustres inconnus symbolisant pour eux une rupture douloureuse : hache, menottes, nain de jardin… Un texte, écrit des donateurs, explique les circonstances de la rupture. De véritables perles souvent ! Français, demandez le leaflet « français » pour mieux comprendre les histoires des objets et des gens. C’est souvent émouvant, parfois drôle. En tout cas tellement humain. Un musée-concept à ne pas rater. Notez que vous pouvez envoyer vos objets pour augmenter la collection.

Musée d’art naïf – Musée d’art naïf : Sv. Ćirila i Metoda 3, Gornji grad Zagreb, Tel. +385.1.4851911 – www.hmnu.org
Presqu’en face des Cœurs Brisés, le petit musée d’art naïf est installé dans le palais Ratkay du XVIIIe siècle. Rapide à visiter, il mérite le détour car on y découvre une œuvre rare dite de l’école de Hlebine, où les artistes peignaient sur des plaques de verre. Ravissant et lumineux.

Le Musée Mimara – Musée Mimara : Rooseveltov trg 5, Zagreb –Tel. +385 1 4828 100 – www.mimara.hr
Du nom de son donateur Ante Topić Mimara, abrite une énorme collection d’objets d’art et de peintures de l’Antiquité au XIXe siècle. Raphaël, Poussin, Rembrandt, des collections d’ivoires, art de la table. Bref, un bric-à-brac d’œuvres. Deux bémols : la controverse sur la façon dont cette immense collection fut assemblée, la tristesse de ce musée qui souffre d’une scénographie et d’un éclairage minimum.

 Le Musée des Arts Décoratifs – MUO : Trg maršala Tita 10, Zagreb – Tel. +385 1 4882 111 – www.muo.hr
Le MUO installé dans un beau bâtiment signé Herman Bollé en 1890 couvrent trois étages et présente une large rétrospective des de styles : art gothique de Biedermeier à la Sécession Viennoise, artisanat croate, objets design, céramique, verre, fer forgé… tous les corps de métiers sont représentés. Signalons la présence d’un excellent restaurant (testé et approuvé) au sous-sol du musée.

BON À SAVOIR

Attention, si les restaurants et les bars de plus de 50m2 sont toujours non fumeurs, les petits bars de moins de 50m2 sont fumeurs !

SHOPPING

Epicerie KONZUM, ouvert de 8 à 21H – Il y en a plusieurs dans la ville, vous y trouverez une sélection de spécialités croates (gastronomie et vins) et aussi des produits internationaux moins intéressants.

 

 

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