mardi 19 mars 2024

Québec maritime. La route des Phares : une aventure et de l’émerveillement !

Québec maritime. La route des Phares : une aventure et de l’émerveillement !

Sur 2030 kilomètres de routes, 50 phares ponctuent les côtes du Québec maritime de leur aura de lumière. Sentinelles des bateaux, gardiens des reliefs, repaires des voyageurs, témoins de l’histoire du Québec maritime, les phares racontent la vie des peuples au fil de l’eau. Et surtout, ne faites rien comme tout le monde. Oubliez les chemins balisés et perdez-vous sur les sentiers buissonniers. La Vie Est Belle Voyages vous conduit. Émerveillement garanti !

Des maisons de lumière et d’eaux !

Les anglophones les nomment : LightHouse ! La maison de la lumière. Existe-t-il un plus joli mot dans la langue anglaise ? Québec oblige, on parle ici de phares. En français comme en québécois, nous devrions inventer un mot plus romantique et plus précis pour ces belles constructions qui conduisaient les marins le long des voies maritimes. N’empêche, oubliant ces considérations de langage, je vous invite à la plus belle des balades en bord de plages et de falaises… là-bas de l’autre côté de l’Atlantique, à la pointe extrême du continent nord-américain, côté Est en longeant aussi les rives du fougueux Saint-Laurent.

Québec maritine, le phare Pointe Peres

Sur 2030 kilomètres de routes, 50 phares ponctuent les côtes du Québec maritime de leur aura de lumière. Sentinelles des bateaux, gardiens des reliefs, repaires des voyageurs, témoins de l’histoire du Québec maritime, les phares racontent la vie des peuples au fil de l’eau. Au long du Saint-Laurent, le voyageur, en voiture, à moto, à vélo ou en bateau traverse 4 régions, Bas-Saint-Laurent, Gaspésie, Côte-Nord, Îles de la Madeleine, avec les phares pour balises ! Le jeu, l’enjeu : les atteindre, les visiter, rencontrer leurs « sauveurs » et ambassadeurs, y manger et même y dormir. Percer ainsi, quelques-uns des secrets d’un territoire aux mille visages. Et surtout, ne faites rien comme tout le monde. Oubliez les chemins balisés et perdez-vous sur les sentiers buissonniers. Émerveillement garanti !

Québec maritime, paysage au couchant…

Balises du bout du monde

Dans « La route des Phares », il y a « route » et « phares ». Les unes et les autres étroitement liés. On longe la côte. On franchit la mer. On accoste sur une île. On traverse des villages typiques. On s’extasie sur la beauté saisissante des paysages.
En 14 étapes, la « route des phares » peut se faire en solitaire, en contemplatif, mais quel dommage de se priver du légendaire accueil québécois ! D’autant qu’ici, le québécois est un passionné, un sauveur de phares, un historien du Saint-Laurent. Véritables conservateurs d’une mémoire maritime unique, ils partageront leurs savoirs, feront remontrer les couloirs du temps. Chez certains, à cette science du partage s’ajoute celle de la cuisine, de l’art, de l’artisanat… La route des phares va bien au-delà de la simple visite. Elle est un espace de rencontres avec des hommes à la passion communicative et à l’hospitalité pas comme les autres.

Québec maritime, pont de singe au-dessus des paysages typiques du continent nord-américain

La curiosité, le meilleur guide du voyageur !

Que le voyageur ait atterri à Québec ou à Montréal, le point de départ le plus logique de « sa » route des Phares sera Rivière-du-Loup et l’archipel des îles du Pot à l’Eau-de-Vie. Y trône un phare entièrement restauré, classé monument historique, dans lequel il pourra séjourner 24 heures.
Du haut du phare de l’île Verte, doyen des phares québécois, il apercevra ceux de l’île Rouge et du Haut-fond Prince, en Côte-Nord. Plus loin, à l’approche de Rimouski, du parc national du Bic et de l’île SaintBarnabé, le phare de Pointe-au-Père, témoin du naufrage de l’Empress of Ireland en 1914, dévoilera un panorama majestueux sur le Saint-Laurent.
Panorama au moins aussi époustouflant que celui offert dans la Baie-des-Chaleurs
par le phare de Carleton et le « so british » phare de la pointe Duthie, tous deux situés dans une zone où Britanniques et Français se sont disputé la possession de l’Amérique du Nord en 1760, comme le relate le lieu historique national de la Bataille-de-la-Ristigouche.
De New Richmond à Percé, Gaspé et enfin Matane, les phares gaspésiens de Cap d’Espoir, Cap-Gaspé (au parc national Forillon), Cap-des-Rosiers (le plus haut phare du Canada), Pointe-à-la-Renommée (aussi première station radio maritime en Amérique du Nord construite par Marconi), Cap-Madeleine, La Martre (avec sa structure en bois), Cap-Chat et Matane seront autant d’étapes pour sortir des sentiers battus et découvrir
quelques trésors cachés en randonnant et en savourant les spécialités gastronomiques locales.
Sans oublier, en Côte-Nord, les phares de la Petite île au Marteau, l’île aux Perroquets, Pointe-Nord, Pointe-des-Monts, Bon-Désir, ainsi que les 6 phares des Îles de la Madeleine, dont celui du rocher aux Oiseaux, toujours en activité.

 Québec maritime, whaleswatching… quand une baleine fait le spectacle !Québec maritime, bébé phoque ouvre ses grands yeux

 

Enfin, parce qu’à la curiosité, la route et ses chemins de traverse ajouteront la randonnée, la sortie en mer, la plongée, voire la baignade pour les plus courageux, histoire d’approcher l’exceptionnelle faune marine québécoise : phoques, rorquals communs, rorquals bleus, bélugas, marsouins et autres mammifères marins.

En chemin, pauses et attractions dans les parcs nationaux

Le Québec maritime, c’est la nature à perte de vue. Ce sont aussi des espaces de balade et de détente organisés (avec ou sans guide). Les parcs nationaux y sont nombreux et beaucoup se retrouvent sur la route des Phares.
Au bord du Saint-Laurent, le parc national du Bic est réputé pour ses caps, ses baies, ses anses, ses îles et ses montagnes. Des milliers d’oiseaux marins y nichent, des plantes rares y fleurissent et des phoques se prélassent au soleil sur le rivage. Le parc national du Bic compte 25 km de sentiers de randonnée et 15 km de pistes cyclables.
Au centre de la péninsule, dans le parc national de la Gaspésie, le mont Jacques-Cartier, habitat préféré des caribous, est l’endroit le plus propice à l’observation de ce mammifère typique d’Amérique du Nord.

Le Québec maritime à moto

Plus à l’Est, le parc national de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé est connu pour sa colonie de fous de Bassan. Il est aussi le lieu idéal pour tout savoir de la tradition de la pêche en Gaspésie.
Sur l’autre rive du Saint-Laurent, la réserve de parc national de l’archipel de Mingan est un paradis pour la randonnée, le pique-nique et le camping.
Le parc marin du Saguenay Saint-Laurent se parcourt, lui, en Zodiac, en kayak de mer ou à bord d’un navire tout confort pour aller à la rencontre de plusieurs espèces de baleines, depuis Tadoussac ou Les Bergeronnes. Enfin, citons le parc national d’Anticosti, île sauvage dans le golfe du Saint-Laurent et le parc national du Lac-Témiscouata (Bas-Saint-Laurent) et son lac long de 40 km.

Une date, des phares au Québec maritime !

Pour célébrer ses phares, la Corporation des gestionnaires de phares de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent a instauré depuis l’été 2016, une Journée québécoise des phares qui aura lieu chaque année le 13 juillet, histoire de mettre en valeur ces joyaux du patrimoine maritime, sensibiliser la population à leur existence sur leur territoire, inviter tous les publics à les visiter.
Cette date n’a pas été choisie au hasard. Elle commémore les recommandations formulées le 13 juillet 1801 par des capitaines de navires désireux d’améliorer la sécurité de la navigation dans les eaux du Saint-Laurent, via la construction de phares. Ainsi naît le phare de l’île Verte, première lumière du Saint-Laurent.

Si vous souhaitez attendre jusqu’au 13 juillet 2017, voilà donc une belle occasion. Si j’étais vous, j’irai avant, tant chaque saison sied merveilleusement à cette inoubliable route des phares…

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